Thèmes
A B Ca-Ch
Ci-Cy D E
F G H
IJK La-Li
Lo-Ly
Ma-Mi Mo-My N O PA-PI PL-PY Q R S T U V-Z |
Accordailles |
fpl. Il n'a point de singulier. Cérémonie qui se fait pour la lecture des qualités, ou pour la signature d'un contrat de mariage en présence des Parens, quand les parties sont d'accord. Il est populaire & bas. |
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A
la mode de Bretagne |
Désigne une parenté qui n'existe pas |
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Affin |
Apparenté par alliance | |
Agnat |
T. n.m. Terme de Droit. Ce nom signifie les mâles descendans de même père ; mais dans une autre ligne. en pratique, les agnats portent tous le patronyme de l'ancêtre commun | |
Agnatique |
Synonyme de patronymique. La ligne agnatique regroupe tous les pères et fils porteurs du même nom, le nom patronymique. Une généalogie est qualifiée d'agnatique lorsqu'elle ne cite que les hommes. Ascendante ou descendante, elle est établie de père en fils, ou de fils en père. Par opposition, une branche cognatique sera celle où l'on ne cite que les femmes | |
Aïeul/Aïeul |
Grand-père/grand-mère (pl : aïeuls/aïeules). Bisaïeul, trisaïeul. Et encore moins utilisé : quadriaïeul quintaïeul sextaïeul septaïeul octaïeul | |
Aîné
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Le premier enfant né d'un couple. Dans le cas de jumeaux, la coutume reconnaît pour ainé l'enfant né en second | |
Ainesse (droit d') |
Afin d'éviter le démembrement des fiefs lors des successions réglées à parts égales entre les différents héritiers, il s'est établi, dans les pays de droit coutumier, un droit d'aînesse qui attribuait au fils ainé (au détriment des cadets et des filles) une part importante de l'héritage paternel et maternel. Selon les régions, règles et quotités étaient différentes. | |
Alliance |
Lien de parenté existant entre l'époux ou l'épouse et les apparentés consanguins de son conjoint | |
Ancêtre |
Aïeuls, prédécesseurs, ceux de la race desquels on est descendu. Majores Patres. Si vous vivez dans la mollesse, & dans l'oisiveté, la gloire de vos ancêtres n'empêchera pas qu'on ne vous méprise. Bell. L'entêtement de ceux qui veulent passer pour gens de qualité, fait qu'on va déterrer leurs ancêtres, qu'on laisseroit pourrir en repos sans cela. Id. Il marche sur les pas de ses ancêtres. Il ne se dit dans l'usage le plus ordinaire, que des gens de qualité, d'épée, ou de robe. Ancêtres fameux. Ancêtres glorieux. Ancêtres augustes. Cette action redonne aux Rois vos Ancêtres autant de lustre que vous en avez reçu d'eux. Voit. Le nom de ces glorieux ancêtres vivra à jamais dans vos annales. Patr. Tant qu'on se peut parer de son propre mérite, on n'emprunte point celui de ses ancêtres. S. Evr. La Princesse fondoit plutôt sa grandeur sur les exemples, que sur les titres de ses ancêtres. Flech. On le dit aussi de tous ceux qui nous ont précédé, particulièrement de ceux d'une même nation. Nos ancêtres étoient plus sages, & par conséquent plus heureux que nous. |
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Annotation
marginale |
Inscription, en marge de l'acte de baptême, de la date et de l'endroit de la au baptême confirmation, du mariage, du sous-diaconat ou de la profession religieuse du baptisé | |
Arbre
généalogique |
Représentation graphique d'une généalogie | |
Archives
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Anciennement, trésor,
chambre où l'on gardait les titres & papiers d'une Maison
ou d'une Communauté. Aujourd'hui,
il s'agit de l'ensemble des documents, quels que soient leur date, leur
forme et leur support matériel, produits ou reçus par
toute personne physique ou morale, et par tout service ou organisme
public & privé dans l'exercice de leur activité. Il
existe des Archives communales, Archives départementales, Archives
diocésaines, Archives hospitalières, Archives nationales,
Archives notariales, etc. |
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Archives
anciennes |
Archives antérieures à 1790 | |
Archives
contemporaines |
Archives postérieures à 1940 | |
Archives
modernes |
Archives dont la date est comprise entre 1790 (parfois 1800) et 1940. | |
Armoiries |
Ensembles symboliques figurant autrefois sur les boucliers ou écus pour distinguer les personnes, les familles, les , et constituant une marque héréditaire. | |
Article
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Unité matérielle d'archives pourvue d'une cote et telle qu'elle se présente sur les rayons (volume, liasse, rouleau, etc.). La liasse et le carton peuvent etre constitués d'un seul dossier ou d'un ensemble de dossiers et de pièces, sanglés ou ficelés. | |
Ascendance
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Ensemble des personnes dont est issu quelqu'un | |
Assol |
T. n.m. En Languedoc, livre dans lequel on décrit les propriétés terriennes | |
Assouagement |
Cadastre ou papier terrier dans les pays de taille réelle servant à l'assiette de l'impôt. Le registre contient la qualité et l'estimation des biens de chaque paroisse avec pour chacun le nom de leurs propriétaires. | |
Auteur
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En généalogie ce terme désigne l'ancêtre commun à plusieurs branches. | |
Autorisation
maritale |
Quand une femme passait un acte, quelque soit son âge, elle le faisait toujours avec l'autorisation de son mari | |
Autographe |
T. n.m. Terme dogmatique qui n'est en usage que dans les Collèges ou chez les notaires. C'est l'original de quelque écrit, écrit de la main propre de quelque personne. | |
Avitin |
T. adj. Qui vient des ancêtres, qu'on a hérité de ses aïeux. Des biens avitins, un héritage avitin. | |
Avus
paternus |
Terme latin. Grand-père paternel. "Avus maternus = grand-père maternel" | |
Ban |
T. n.m. Publication à haute voix, au son
du tambour ou de la trompette ou des tymbales, par l'ordre d'un supérieur,
ou de la part du Roi & de la justice. Ce mot est fréquent dans
les coutumes. Ban, se dit aussi des publications qui se font au prônes des paroisses des noms de ceux qui veulent se marier ou prendre les Ordres. La publication des bans a été mise en usage par la Police Ecclésiastique de France & confirmée par les Ordonnances de Blois, de Melun & de Louis XIII. En 1639, le Concile de Latran a rendu cet usage général. Cétoit pour prévenir les abus, & les inconvéniens qui résultent des mariages clandestins. Par l'Ordonnance de Blois, nul ne pouvoit valablement contracter mariage sans proclamation précédente de trois bans & aucun ne pouvoit être dispensé que des deux derniers, & seulement pour cause légitime ou pour urgente nécessité. On dit aussi ban de vendanges pour dire la publication de la permission de vendanges. |
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Baptistère |
T. n.m. Registre des baptêmes. L'Ordonnance de 1667 veut qu'on garde dans les sacristies & qu'on porte ensuite dans les Greffes des Justies, les registres baptistères qui contiennent le nom de ceux qu'on baptise & le jour qu'on leur a conféré le baptême. Ils doivent être signés du père, s'il est présent & du parrein & de la marreine. Les majorités se prouvent par les extraits baptistères. | |
Bâtard
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Enfant adultérin, souvent légitimé dans les familles nobles. Il diffère de l'adultérin & de l'incestueux, car c'est celui qui est né de la conjonction illicite de deux personnes libres. Les bâtards des rois lorsqu'ils sont reconnus sont Princes, ceux des Princes & des Grands Seigneurs sont Gentilshommes, et ceux des simples Gentilshommes ne sont que roturiers et payent la taille. | |
Beau-fils
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Epoux de la fille ; fils issu d'un autre mariage de l'époux ou de l'épouse | |
Beau-frère
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Epoux de la sur, ou frère du conjoint, ou époux de la sur du conjoint | |
Beau-père
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Autre époux de la mère; père de l'époux ou de l'épouse | |
Belle-fille
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Epouse du fils ; fille issue d'un autre mariage de l'époux ou de l'épouse | |
Belle-mère
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Autre épouse du père ; mère de l'époux ou de l'épouse | |
Belle-sur
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Epouse du frère, ou sur du conjoint, ou épouse du frère du conjoint | |
Bigamie
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T. n.m. Etat d'un homme uni à deux femmes en même temps ou d'une femme unie à deux hommes en même temps | |
Bisaïeul/Bisaïeule
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Père, mère des aïeuls c'est-à-dire arrière-grand-père et arrière-grand-mère. Bisaïeux : arrière-grands-parents | |
Bisaïeul |
T. n.m. Père ou mère d'un grand-père ou d'une grand-mère ou arrière grand-parents | |
BMS
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Abréviation pour les registres paroissiaux de baptêmes, mariages et sépultures | |
Bordereau
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Relevé des pièces d'un dossier, annexe à celui-ci. Le bordereau de versement est l'énumération des articles versés à un dépôt d'archives | |
Bourgeoisie
(registres de) |
Contient les noms des gens admis dans la bourgeoisie. Ce type de registres apparaît dès le Moyen-Age dans certaines villes. |
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Branche
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Fragment d'une filiation générale issue d'une même souche. Il y a autant de branches dans une famille qu'il y a de personnes ayant une postérité mâle | |
Branches
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Division d'un arbre généalogique, remontant vers les ancêtres les plus lointains ou, partant de l'ancêtre pour aller vers les contemporains. On peut diviser la branche en rameaux puis en ramilles | |
Bru
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T. n.m. Belle-fille. C'est un terme d'alliance relatif au père & à la mère d'un fils, à l'égard desquels la femme qu'il a épousée s'appelle leur bru ou leur belle-fille. | |
Cadastre
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Registre public contenant la liste détaillée des propriétés et de leurs propriétaires en vue de leur imposition. Date de Napoléon 1er dans sa conception moderne car sous l'ancien régime les cadastres n'existaient qu'en certains endroits, souvent en pays de taille réelle (Provence, Languedoc, Dauphiné, Artois, Flandre, etc.) et étaient encore bien imparfaits. | |
Cadet |
T. n.m. Enfans d'une famille qui ont un aîné. A Paris chez les Bourgeois, les cadets ont autant que l'aîné en partage. Les aînés n'ont le préciput que pour les biens nobles. La Coutume de Caux en Normandie donne tout à l'aîné, & laisse une petite légitime aux cadets. Il n'est pas raisonnable de marier une cadette avant son aînée. | |
Cadette
(branche) |
Quand le cadet meurt sans postérité, même à un age avancé, on appelle cadette, la branche issue de son frère puiné le plus proche | |
CARAN |
Centre d'Accueil et de Recherche des Archives Nationales de Paris. | |
Cartulaire |
* Recueil de chartes contenant la transcription des archives
d'un établissement religieux, d'une ville ou d'une famille établi
pour d'éviter de manipuler les originaux. * Recueil de titres relatifs aux droits temporels d'un monastère, d'une église (ex : cartulaire de l'abbaye de Saint-Amant de Boixe de l'évêque Guillaume de Blaye) Voir chartrier |
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Catalogue
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Inventaire qui s'applique à des documents de même nature ou se rapportant à un même objet appartenant à un ou plusieurs fonds | |
Censier |
Registre ou rouleau dans lequel un propriétaire établit la liste des biens dépendants de son domaine ou de sa seigneurie, avec l'indication des cens et rentes qu'il en doit tirer. | |
Charte |
Acte authentique portant concession de droits, souvent muni d'un ou plusieurs sceaux. | |
Chartrier |
Recueil de chartes et aussi désigne le lieu où
l'on conservait les chartes du royaume ou d'une abbaye. Archives seigneuriales.
Les actes les plus importants étaient conservés dans des
"layettes", tandis que certains étaient résumés
et rassemblés dans des cartulaires que l'on consultait plus souvent
que les originaux. Des inventaires de chartriers étaient réalisés par les seigneurs qui classaient leurs documents par catégories, lieux, droits.... Aveux, censiers, papiers-terriers se retrouvaient dans ces chartriers. |
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Chorographie |
T. n.m. Science qui apprend à faire une carte particulière d'une Province ou région. | |
Cirographe |
T. n.m. On écrivoit ce mot en grosses lettres au milieu d'une feuille de velin & l'on faisoit de part & d'autre une copie de la transaction, ensuite de quoi on coupoit le cirographum par le milieu & chacune des deux parties gardoit par devers soi une moitié de cette feuille ainsi coupée afin de vérifier la transaction quand il en seroit besoin en représentant & rejoignant le cirographe coupé en deux. Les Anglois coupoient ordinairement leurs cirographes en scie au lieu qu'en France on les coupoit en ligne droite. | |
Cognation
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T. n.m. Terme de Jurisprudence.
Lien de parenté entre tous les descendans d'une même souche,
& d'une même tige, tant par les mâles, que par les femelles.
L'agnation, au contraire, ne comprend que les descendans par le sexe masculin.
En France pour la succession à la couronne on
suit l'agnation ; & en Espagne, ou en Angleterre, on suit la cognation.
Les femmes viennent à la succession selon le degré de proximité
au défaut des mâles, ou de leurs descendans, de branche en
branche. Dans le Droit Romain les mots de cognation & de cognat se prennent dans une signification plus étroite, suivant laquelle cognation signifie seulement le lien de parenté qui est entre ceux qui descendent d'une même souche par les femmes : & cognats, ceux qui ont entre eux ce lien de parenté. |
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Collatéral
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T. n.m. Terme
de droit & de Généalogie, se dit au figuré
d'un parent qui sort d'une même souche, & qui n'est point
au rang des ascendans, ni descendans ; mais qui est comme à côté,
tels que sont les oncles, tantes, neveux, nièces, cousins, cousines.
On dit au pluriel les collatéraux. Quand il s'agit de
dispense de mariage l'on a égard à cette distinction,
& à cette espèce de collatéraux ascendans
& descendans. |
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Collection
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Ensemble de documents dont la réunion est le fruit du hasard ou d'un choix et qui n'étaient pas destinés par leur nature à être conservés ainsi groupés | |
Commère
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T. n.f. Femme, ou fille, qui ont tenu avec quelqu'un un enfant sur les fonts de Baptême. Celui qui a été le parrein d'un enfant, est le compère de celle qui en est la marreine, & réciproquement la marreine est la commère de celui qui en a été le parrein. Le père & la mère de l'enfant sont compères & commères de ceux qui ont été parreins, ou marreines de leurs enfans. Il y a alliance spirituelle entre le père de l'enfant, & la commère qui a servi de marreine ; ils ne se peuvent marier sans dispense. Le Pape Etienne appelle souvent dans ces lettres le Roi Philippe son compère & la Reine Bertrade sa commère, & les deux Princes leurs fils ses enfans spirituels ; ce qui fait croire qu'il fut leur parrein, & montre que ces noms consacrés par la Religion étoient alors des titres d'honneur, ou du moins qu'ils n'étoient point du style bas & familier, comme aujourd'hui. |
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Compère
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T. n.m. Qui tient un enfant sur les fonts de Baptême. Un garçon qui tient un enfant avec une fille est son compère. Il est aussi compère à l'égard des père & mère de l'enfant, & il contracte une alliance spirituelle avec eux. On ne contracte cette alliance qu'à cause du Sacrement même du Baptême, & non point à cause des cérémonies qui l'accompagnent. Le Pape Etienne IX. appelle souvent dans ses lettres le Roi Philippe I. son compère, & la Reine Bertrade sa commère, & les deux Princes, leurs fils, ses enfans spirituels ; ce qui fait croire qu'il fut leur parrain, & montre que ces noms consacrés par la Religion, étoient alors des titres d'honneur, loin d'être du style bas & familier, comme aujourd'hui. |
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Compoix (ois) |
T. n.m. C'est dans le Languedoc
ce qu'est ailleurs le Cadastre. Le mot de cadastre est en usage dans les
Provinces de Dauphiné & de Provence,
où il signifie un Registre qui contient la qualité, l'estimation
des fonds de chaque Communauté, & le nom de ceux qui les possédent.
Le Roi Louis XIV. par son Edit du mois de Juillet 1690. portant création des Procureurs du Roi & Greffiers des Hôtels de Ville, ordonne que les Secrétaires & Greffiers tiendront les Livres des compoix ou cadastres desdites villes & communautés ; écriront & dresseront lesdits Livres de compoix & cadastres, lorsqu'ils seront renouvellés. |
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Conjuges
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Conjoints | |
Consanguin
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Parent par le père et par extension les personnes ayant un ascendant commun. Voir "Utérin" Enfants nés du même père mais de mères différentes | |
Copie
intégrale d'un acte |
Doit indiquer toutes les mentions figurant dans l'acte original, y compris nom et adresse du notaire en cas de contrat (sur un acte de mariage), et mentions marginales |
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Cote
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Code alphanumérique d'identification d'un document archivé Référence administrative attribuée à un document dans un service d'archives. Elles sont représentées par une suite de lettres et de chiffres. | |
Cousin
issu de germains (second degré) |
Enfants des cousins germains, donc même arrière-grand-père ou arrière-grand-mère. Appelés aussi "petits cousins" ou "sous-germains". Ceux qui sont issus de cousins au second degré sont dits au troisième degré. Nous pouvons donc avoir des cousins au quatrième, cinquième, sixième degré. | |
Cousin
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Parent issu ou descendant de frères ou de soeurs. Se dit de tous les parents ou alliés en général. Les cousins germains sont les enfants de frères ou soeurs. | |
Cousinière |
T. n.f. Nombreuse parenté, comme elle est ordinairement dans les petites villes où presque tous les parens, ne fussent-ils parens qu'au dixième degré, se traitent de cousins. | |
Cousins
germains |
Enfants de deux frères ou soeurs. (même grand-père ou grand-mère) | |
Coutumier |
Recueil de coutumes. Certaines ont été mises par écrit à partir de la fin du 12ème siècle mais la plupart n'ont été rédigées qu'à la fin du 15ème siècle. Une compilation de ces coutumes a été publiée en 1724 par Charles Bourdot de Richebourg dans son "Coutumier général" | |
d'Aboville
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Système de numérotation utilisé pour une généalogie descendante. Principe : l'ancêtre de départ porte le numéro 1, son ainé le N° 1.1, son cadet 1.2 etc Le premier enfant de l'ainée est le 1.1.1 et le premier du cadet le 1.2.1 etc | |
Décennal, e, es |
Composé de dix. Dix ans pour les tables décennales. | |
Déclaration de grossesse |
voir "Edit Henri II" | |
De
cujus |
Terme de latin désignant l'auteu. En généalogie, il désigne l'individu dont on recherche les ancêtres alors que dans une succession, il s'agit du décédé. | |
Degré
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T. n.m. En termes de Jurisprudence, se dit
de la distance entre parens, ou des générations suivant
lesquelles on compte la proximité, ou l'éloignement des
parentés & alliances. Grégoire le Grand fut le premier
qui défendit les mariages jusqu'au septième degré.
Les Canonistes ont long-temps maintenu cet usage. Le Concile de Latran
sous Innocent III. a restreint la prohibition des mariages au quatrième
degré inclusivement. L'Ordonnance a permis les récusations
& les évocations jusqu'au quatrième degré de
parenté & d'alliance inclusivement, c'est-à-dire,
jusqu'aux enfans des cousins issus de germain ; & en matière
criminelle, jusqu'au cinquième degré. |
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Délai
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On distingue 2 types de délais
: * Les délais d'accessibilité : ce sont les temps nécessaires pour avoir accès aux documents demandés, dès l'instant ou cette demande à été formulée administrativement * Les délais de communication : ce sont les dates limites fixées réglementairement jusqu'auxquelles est autorisée la libre consultation des documents d'archives antérieurs à cette date. Ces délais de consultabilité, pour chaque catégorie de documents réservés, sont notamment spécifiés dans la loi n° 79-18 du 3 janvier 1979 sur les archives |
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Dénombrement |
Comptage des habitants dun lieu. Le dénombrement de feux est un document qui contient l'état nominatif des chefs de famille (ou de foyers) d'une localité donnée en vue | |
Déparager |
T. v. Terme de coutume. Déparager une fille c'est la marier à une personne d'une condition inégale. | |
Dépôt
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Lieu d'archivage. Archives déposées | |
Dépouillement |
Lecture systématique & complète d'un dossier d'archives. | |
Déroger |
Déroger, signifie faire un acte indigne de sa profession, de sa dignité. Un Gentilhomme qui se fait Marchand, Fermier, ou Sergent, déroge à Noblesse. Les sottes gens de qualité auroient bien voulu persuader, que c'étoit déroger à la Noblesse que d'avoir de l'esprit. B. Rab. Un Prélat, un Magistrat qui font des bassesses, des choses indignes de leur rang, dérogent à leur dignité. Un Cavalier qui fait une lâcheté, qui s'enfuit, déroge à son honneur, perd sa réputation. |
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Descendance |
T. n.m. Suite de filiations relatives à une certaine souche, ou père commun. Les Evangélistes rapportent la descendance de Jesus Christ de père en fils depuis Abraham. Il faut prouver une descendance noble pour être admis dans les Ordres de Chevalerie. |
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Descendance
agnatique |
Descendance rassemblant tous les descendants issus du probant par les mâles | |
Descendance
utérine |
Descendance rassemblant tous les descendants issus du probant par les femmes | |
Descendance
utile |
Descendance n'énumérant que les descendants ayant laissé une postérité | |
Descendant
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Toutes les personnes reliées par un lien de parenté avec le "de cujus" et nés après lui | |
Deshérence |
T. n.f. Droit qu'a un Seigneur de fief de se mettre en possession des biens vacans d'un défunt, dont il ne paroît point d'héritiers Quelques Coutumes, comme celle de Normandie, bornent le droit de succéder au septième degré : mais d'ordinaire la succession a droit à l'infini : c'est pourquoi on appelle la déshérence, ligne éteinte, ou ligne faillie. Les Docteurs prétendent que la déshérence est un droit Royal, qui n'appartient au Seigneur de fief que par usurpation. |
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Diplomatique |
Science de la définition des règles de chancellerie, de l'établissement des actes et de la critique des chartes. Par extension, science de l'étude des documents | |
Diplôme |
Charte impériale ou royale établie dans les formes diplomatiques les plus solennelles. | |
Edit d'Henri II |
En 1556, Henri II oblige par cet édit les mères célibataires et les veuves à déclarer leur grossesse. Ces déclarations sont consignées dans des cahiers de grossesse | |
Endogamie
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Mariage entre individus originaires du même lieu | |
Ene |
ou ena. Ancien titre que les dames aquitaines mettoient à la tête de leurs noms. Il signifioit la même chose que dame & ne se portoit que par les femmes dont les maris étoient d'un rang distingué. | |
Enfant
adultérin |
Enfant né d'un rapport extra-conjugal, d'un adultère. L'expression a disparu du Code Civil et est remplacée par "enfant naturel". Né de relations intimes hors mariage. | |
Enfant
légitime |
Enfant né de parents mariés officiellement | |
Enfant
légitimé |
Le mariage valide la paternité voire la maternité (n'implique pas toujours la vrai paternité) | |
Enfant
mort-né |
Mort à la naissance ou avant la naissance, pas toujours déclaré (sous l'ancien régime), on déclare rarement le sexe et bien entendu n'a pas de prénom | |
Enfant
naturel |
Né de personnes non mariées (et dont souvent la mère seule est connue) | |
Enfant
trouvé sans filiation connue |
Enfant dont on ne sait rien et qui
a été trouvé dans une église, un "tour"
de couvent, ou n'importe où ailleurs. Le tout premier établissement
pour enfants trouvés voit le jour à Paris au XIVe siècle,
mais il faudra surtout attendre St Vincent de Paul (1581-1660)
qui en 1638, organise l'assistance aux enfants en créant "l'oeuvre
des enfants trouvés". En ces temps, l'abandon d'enfant
était très fréquent : * l'enfant légitime, du fait de la grande misère qui régnait chez les gens du peuple * l'enfant illégitime, pour éviter l'opprobre Les enfants sont souvent remis à des voituriers qui les acheminent sans précautions vers des nourrices qui bien souvent, n'auront pas plus d'égards pour eux... Ceux qui ne sont pas morts au cours du voyage ne sont qu'en sursis et très peu survivent à pareil traitement. Au XVIIIe siècle, lorsque par miracle ils parviennent à l'âge de 16 ans, ils sont admis au tirage au sort de la milice en remplacement d'un fils légitime de leur famille d'accueil. |
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Epigraphe |
T. n.f. Inscription qu'on met sur les bâtimens pour en faire connaître l'usage ou pour marquer le temps, & le nom de ceux qui les ont fait construire. | |
Epousailles |
T. n.fpl. Cérémonie qui se fait à l'église pour la célébration d'un mariage. On invite les parens & amis d'assister aux épousailles. | |
Estoc |
En termes de Jurisprudence, se dit figurément de la liaison de parenté qui vient d'une commune souche. Chacun des parens paternels & maternels héritent des immeubles qui viennent de leur estoc, ou de leur côté & ligne. Cet homme n'avoit pas un sou de son estoc, tous ses biens sont des acquêts. Etre du même estoc, c'est être sorti du même tronc, être descendu du même chef, soit père, soit mère, aïeul ou aïeule, bisaïeul ou bisaïeule, &c. |
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Etat
civil |
Ensemble des actes de
naissance, mariage et décès (N.M.D.) dont l'établissement
fut laïcisé en 1792. Avant cette date, les premiers registres d'état civil remontent à l'ordonnance de Villers-Cotterêts, en août 1539 qui prescrivaient la tenue d'un registre dans lesquel les curés inscriraient les enfants baptisés. Ce registre serait ensuite déposé au greffe du bailliage le plus proche. L'ordonnance de Blois en 1579, ajouta l'obligation d'inscrire les mariages et les décès, et en 1667 un nouveau texte imposa la tenue de ces registres en double exemplaire, l'un pour rester à la cure, l'autre pour le greffe. |
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Exogamie |
Mariages conclus à l'extérieur du groupe d'appartenance | |
Famille
achevée |
Famille dont au moins lun des conjoints meurt avant que la femme nait atteint lâge de la ménopause | |
Famille
complète |
Famille dont tous les événements démographiques sont connus au moins jusquà lâge de fin de fécondité de la femme | |
Famille
conjugale |
Famille comprenant le couple des époux (ou veuf/veuve) et ses enfants | |
Famille
élargie |
Famille conjugale + un ou plusieurs ascendants (grand-parent ) ou descendants (neveu ) ou un collatéral (cousin ) | |
Famille
multiple |
Cohabitation de plusieurs couples, aux liens verticaux (parents + enfants) ou horizontaux (couples de frères et surs) | |
Famille
nucléaire |
Idem famille conjugale | |
Feudiste
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Spécialiste du droit des fiefs | |
Fiançailles |
Promesse de mariage futur qui se fait en face d'Église : promesse réciproque de mariage ; préparation, introduction aux noces. L'Ordonnance de Blois, art. 44. défend les fiançailles & les promesses de présent qui font le mariage, autorisées par le Droit Canonique. Faire les fiançailles. Célébrer les fiançailles. Les fiançailles n'engagent pas absolument à accomplir les noces. On peut contracter les fiançailles à l'âge de sept ans. |
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Filiation
|
Lien de parenté unissant deux personnes dont l'une a été procréée par l'autre | |
Fillage |
T. n.m. Etat d'une fille qui vit dans le célibat. | |
Filleul(e)
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T. n. m&f. Celui ou celle qu'on a tenu sur les fonts de Baptême, & à qui on a donné le nom. On a dit filiolus dans la basse Latinité. Il se contracte une alliance spirituelle entre le parrain, la filleule, ou la personne baptisèe, & sa mère, qui empêche qu'ils ne puissent contracter mariage entre eux sans dispense ; item, entre la marraine, le filleul ou la personne baptisée, & son Père, avec le même empêchement ; item, entre celui qui baptise, la personne baptisée, & le père & la mère de cette personne. | |
Foliotage |
Numérotation continue des feuillets d'un document d'archives, par opposition à la pagination qui exprime la numérotation continue des pages pour raison de sécurité et pour faciliter l'utilisation des documents | |
Fonds
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Ensemble de documents provenant des activités d'une personne physique ou morale | |
Fourchage |
T. n.m. Terme de généalogie. Vieux mot qui s'est dit lorsqu'il se forme une nouvelle branche dans une maison, dans une famille. | |
Fratrie |
Ensemble des frères et soeurs | |
Frère
consanguin |
Enfants né du même père | |
Frère
germain |
Frères issu du même père et de la même mère | |
Frère
utérin |
Frères nés de la même mère mais de pères différents. Ex: frère utérin. Voir germain et consanguin | |
GEDCOM
|
"Genealogical Data Communication". Format normalisé de fichier de données facilitant le passage d'un logiciel de généalogie à l'autre | |
Gendre
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Epoux de la fille | |
Généalogie
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T. n.f. Suite & dénombrement d'aïeux ; histoire sommaire des parentés & alliances d'une personne, ou d'une maison illustre, tant en ligne directe que collatérale. Dresser la généalogie de quelque personne de qualité. Combien y a-t-il de gens qui ne sont nobles, que parce qu'ils sont nés Gentilshommes, & qui auroient besoin d'avoir toujours leur généalogie en main pour faire connoître ce qu'ils sont ? Il faut prouver sa noblesse par sa généalogie, quand on entre dans des Ordres nobles & militaires, ou dans de certains Chapitres, comme Lyon, Maçon, Brioude. | |
Généalogie
ascendante |
Recherche des ancêtres d'une personne | |
Généalogie
descendante |
Recensement des descendants d'un individu précis (généralement un ancêtre). (dans ce cas et contrairement à la généalogie ascendante : il est impossible de prévoir le nombre de descendants) | |
Généalogiste |
T. n.m. Faiseur
de généalogie ; savant, en généalogie, qui
écrit des histoires de généalogie. Les Généalogistes
ont fait plus de nobles que le Roi. Les Gentilshommes ruinés
deviennent Nouvellistes & Généalogistes. |
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Génération |
Désigne les personnes qui ont un même degré de filiation par rapport à un ancêtre commun. Désigne également l'intervalle (le nombre de rang) qui sépare deux individus (environ 25/30 ans en moyenne entre deux générations). Entre un grand-père et son petit-fils, il y a deux générations | |
Génétique
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Science des caractères héréditaires d'un individu liés aux gènes | |
Germain
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A l'origine, désigne les enfants nés des mêmes père et mère (frères germains, opposés à utérins et à consanguin). Puis, qualifie couramment les cousins qui ont au moins un aïeul en commun (cousins germains). | |
Héraldique |
Science de l'étude des armes, armoiries et blasons | |
Hérédité
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Transmission des caractères d'un être à sa descendance | |
Héritier
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Celui qui reçoit un bien ou un titre par succession | |
Homogamie
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Mariage entre individus de même niveau social | |
Hoirie |
Signifie proprement Succession, soit en ligne directe, soit en ligne collatérale. |
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Hoirs |
Héritiers descendants en ligne directe | |
Holographe |
Terme de Pratique. On prononce Olographe, & on l'écrit plus ordinairement. Qui est écrit entièrement de la propre main de celui qui fait quelque disposition. On le dit particulièrement d'un testament, lorsqu'il est entièrement écrit, & signé du testateur, il est valable en France sans autres formalités : la raison est que le testament holographe est l'acte le plus libre du testateur, & le moins suspect de surprise & de suggestion. |
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Hypergamie |
Mariage avec un individu dun niveau social plus élevé |
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Implexe |
Rapport existant entre le nombre théorique et le nombre réel d'ancêtres. Si vos parents sont cousins germains, vous n'aurez que six bisaïeuls au lieu de huit | |
Incunable |
Document imprimé avant l'an 1500. | |
Index |
Relevé alphabétique des noms de personnes, de lieux etc... dans une ou plusieurs unités archivistique. | |
Inventaire
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Description systématique plus ou moins détaillée des éléments composant un ou plusieurs fonds d'archives. L'inventaire est dit analytique lorsqu'il donne l'analyse, pièce par pièce, de tous les articles. Cassette de bois dans laquelle, jadis, étaient conservées les chartes | |
Liasse
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Unité de mesure de conservation, formée d'un ensemble relativement volumineux de pièces, dossiers et, éventuellement, de cahiers ou de registres, solidement attaches par une sangle ou une ficelle | |
Lieu-dit
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Lieu nommé par la coutume locale, mais non reconnu par l'autorité compétente | |
Lignage
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T. n.m. Parenté issue d'une même souche. Il est de noble lignage ; pour dire, de bonne maison. Il est de mon lignage ; c'est-à-dire, mon parent. Ce mot vieillit, & ne se dit plus guère que dans le Comique. |
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Lignager |
T. adj. Qui est de la même parenté, du même lignage. Le retrait lignager est celui qui est éxercé par un parent : il a été introduit par la pluspart des Coutumes de France pour conserver les héritages dans une famille. Les retraits lignagers sont de droit étroit, & sujets à plusieurs formalités qu'il faut rigoureusement observer, comme d'offrir bourse & deniers à découvert & à parfaire, frais & loyaux-coûts, en tous les appointemens de la cause. | |
Ligne
collatérale |
Frères et soeurs et leurs ascendants ou descendants. | |
Ligne
directe |
Lignée verticale entre différentes générations, fils, père, grand-père, arrière grand-père... | |
Ligne
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Série de membres d'une même famille. On dira ligne directe ou ligne collatérale, droite ligne, ligne ascendante, ligne agnatique ou cognatique, etc. | |
Lignée |
Sens plus général que ligne. Il a le sens de race, descendance | |
Limbes
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Séjour de félicité des enfants morts sans être baptisés. Contrairement au paradis, Dieu ny est pas présent | |
Liste
de bourgeoisie |
Enumère les habitants dune ville ou paroisse à une date donnée. Nexistent pas partout | |
Liste
éclair |
Liste de patronymes étudiée par un généalogiste (généralement avec dates et lieux) | |
Livret
de famille |
Institué en 1877, c'est à partir de ce moment que les variations d'écritures des patronymes ont disparues, les déclarants produisant une pièce écrite | |
Livret
ouvrier |
S'il apparaît dans des lettres patentes de 1781, il ne sera réellement mis en place qu'au tout début du 19ème siècle. Le maire est alors tenu de délivrer ces livrets, d'où l'existence de registres de délivrance de livrets. D'abord destiné aux ouvriers des manufactures, en 1854, il s'étend aux employés et employées tandis qu'en 1874 apparaîssent les livrets pour enfants. Il sera supprimé en 1890 sauf celui pour les enfants qui évoluera vers l'actuel livret d'apprentissage. | |
Majorité |
Âge réglé, & fixé par les lois pour être en mesure de gérer ses biens. |
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Marâtre
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Epouse du père | |
Marganatique |
T. adj. On appelle en Allemagne, Mariage marganatique, un mariage contracté avec une femme d'une condition inférieure à celle du mari qui l'épouse, C'est ce que nous appellons un mariage de la main gauche, dans lequel il est stipulé par le contrat que l'épouse demeurera dans sa première condition, que ce sera aussi celle des enfans qui naîtront. | |
Mariage
consanguin |
Mariage entre cousins. Une dispense était nécessaire | |
Mariage |
T. n. m. Contrat civil & politique, par lequel un homme est uni & joint à une femme. L'essence du mariage consiste dans le consentement mutuel. Le mariage est du droit des gens, & en usage chez tous les peuples. Le mariage parmi les Chrétiens, est un Sacrement, & un lien sacré & indissoluble. Le mariage nous associe pour la bonne & la mauvaise fortune. Le mariage est un lien fatal à notre liberté. Il y a peu de mariages bien assortis : cependant le mariage est une société, & non pas une tyrannie. Les mariages des gens de qualité sont des unions de Politique, plustôt que de sympathie. |
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Marraine
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Femme qui tient l'enfant au baptême | |
Matrice
cadastrale |
Registre dans lequel sont consignées toutes les parcelles du territoire communal, avec l'indication du nom des propriétaires et le renvoi au plan des parcelles | |
Matriligne
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Quand la filiation est unilatérale et que la parenté est transmise aux enfants que par la mère | |
Megnie |
T. n. f. Vieux mot, qui signifioit autrefois famille, au lieu duquel on a dit depuis ménage. Elle comprend la femme, les enfans, serviteurs & domestiques d'un père de famille, & même tous ceux qui sont à sa suite. Cet homme a amené à la noce toute sa mégnie ; pour dire, sa femme & ses enfans. Ce mot est hors d'usage : on ne le dit que pour se moquer des gens. On a étendu sa signification au train & à la suite d'un grand Seigneur. |
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Mentions
marginales |
Report du résumé d'un acte en marge d'un autre acte | |
Mésalliance |
T. v. Qui ne se dit qu'avec le pronom personnel. Prendre une femme, ou un mari indigne, ou de basse condition, qui fasse perdre quelques avantages de noblesse, d'honneur, ou de dignité. Un bourgeois qui se mésallie en épousant sa servante, ou une coureuse, perd sa réputation & son crédit. | |
Mesnie |
T. n. f. Vieux mot, qui signifie famille, maison, tous ceux qui la composent. | |
Messire |
T. n. m. Titre, ou qualité que prennent les Nobles, & les personnes de qualité dans les Actes qu'ils passent, au lieu de celle de Maître qu'on donne aux Gradués | |
Monogame |
T. n. m. Qui n'a été marié qu'une fois | |
Mormons
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Appellation courante pour "Eglise des Saints des Derniers Jours". Propose à ses fidèles le baptême a posteriori de leurs ancêtres, d'où l'importance fondamentale de la généalogie pour les Mormons. Ils microfilment les archives dans le monde entier. | |
Mortalité
infantile |
Mortalité des enfants de 1 mois à 1 an | |
Mortalité
juvénile |
Mortalité des enfants de 1 à 15 ans | |
Mortalité
néo-natale |
Mortalité des enfants de moins dun mois | |
Mortuaire |
Dans un établissement hospitalier, rôle des personnes décédées | |
Mutations
(état de) |
Source complémentaire au cadastre. Ils sont établis pour vérifier les rôles du 20e et se présentent sour la forme de tableaux donnant les noms des anciens et des nouveaux propriétaires. | |
Nécrologe |
Registres propres aux couvents qui mentionnent les décès du couvent (ne figurent pas à l'état civil) | |
Neveu |
T. n. m. Terme relatif à oncle
& à tante. Fils du frère, ou de la soeur de celui dont
on parle, qui est parent au troisième degré, selon le Droit
Civil ; & au deuxième, selon le Droit Canon. Neveu, à la mode de Bretagne, est le fils d'un cousin ou d'une cousine germaine. Patruelis, aut consobrinae filius. Cette phrase vient de ce qu'en Bretagne les cousins germains sont appellés oncles des fils de leurs cousins germains. |
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Nobiliaire |
T. n. m. Est un recueil, ou histoire des maisons, & personnes nobles d'une province, ou d'une nation. Le Sieur Chaurier a donné un Nobiliaire du Dauphiné, ayant été Procureur du Roi à la recherche des Nobles. Il a été fait aussi un Nobiliaire de Champagne dans le même temps par les soins de M. Caumartin, Intendant de la province. Les Allemans sont soigneux de faire des Nobiliaires, pour conserver la pureté de leur Noblesse. |
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Noble |
T. adj. Gentilhomme, celui qui a un
privilège qui le met au-dessus des roturiers, ou par sa naissance,
ou par ses charges, ou par une grace du Prince. Sous les deux premières
races de nos Rois, la France étoit occupée
par des personnes libres, & ces personnes libres avoient sous elles,
à la manière des Romains, de véritables esclaves,
& des serfs, dont la condition n'étoit pas entièrement
incompatible avec la liberté. Sous la troisième race, on
trouve qu'à la réserve des grands Seigneurs & des possesseurs
de fiefs, toute la France étoit devenue mainmortable,
& qu'elle a été soumise à la servitude de corps
ou d'héritages. Cet asservissement général a duré
quelque temps, & on a vu ensuite trois états de personnes.
Les Nobles, les Roturiers, qui étoient libres, & les
Mainmortables, ou les Serfs de corps & d'héritages. Enfin,
les servitudes ont été presque entièrement abolies,
& tous les états réduits aux Nobles & aux
Roturiers. Aujourd'hui en France, la possession d'un fief de dignité,
d'un fief noble, ne rend pas noble celui qui le possède ; c'est
la disposition de l'article 258. de l'Ordonnance de Blois. Ce mot vient de nobilis, qui a été formé de l'ancien mot noscibilis, qui veut dire, connoissable, distingué, remarquable. Telle est en effet parmi nous une personne distinguée, ou par la vertu de ses Ancêtres, ou par son mérite personnel, ou par une fortune opulente. Les premiers se nomment nobles de race, & les autres à qui le Roi a accordé des lettres de noblesse, ou ceux qui possèdent de grandes charges, sont appellés anoblis. Les Nobles de race, de sang, d'extraction se préfèrent aux autres. Les nouveaux Nobles sont ceux qui ont été anoblis par leurs charges, ou par les emplois ausquels le droit de noblesse est annéxé. Les Nobles par lettres, sont ceux qui ont obtenu lettres du Prince pour jouir du privilège des Nobles. Les Nobles sont éxempts de la taille dans les lieux où la taille est personnelle. Sur la côte de Malabar, les enfans ne peuvent être nobles que du côté de leur mère, parce qu'il leur est permis de prendre autant de maris qu'il leur plaît, & de les quitter, quand bon leur semble. Autrefois en Champagne, la femme noble mariée à un Roturier, anoblissoit ses enfans. Et les anciennes Coutumes portoient que le ventre anoblit. Cela ne s'observe plus. Dans les actes, le terme de noble homme, dit moins que celui de Gentilhomme. |
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Noblesse |
T. n. f. Qualité qui rend une chose noble, prérogative de distinction, qui élève celui qui en est revêtu au-dessus des Roturiers. Il y a des charges & des dignités par lesquelles on acquiert une parfaite noblesse qui passe à la postérité : telles sont les Offices de la Couronne, les Charges de Conseillers d'État, &c. mais il y a des Offices qui n'acquièrent qu'une noblesse accessoire & personnelle, ils donnent les privilèges de la noblesse, & ne la transfèrent pas aux enfans. Par éxemple, un Conseiller au Parlement jouit des droits & des éxemptions de la noblesse ; mais ses enfans ne sont pas nobles. Cependant elle devient graduelle dans un cas, & l'on a jugé que celui qui peut montrer que son père, & son ayeul ont été Conseillers au Parlement, est noble lui-même, & sa postérité. Il en est de même des charges des Chambres des Comptes, & des autres Compagnies supérieures. C'est un usage observé dans le Royaume, & confirmé par les arrêts du Conseil, & les Ordonnances des Intendans de provinces. Quelques-uns rapportent l'origine de la noblesse de l'Europe aux Goths. Après avoir envahi une partie de l'Europe, ils récompensèrent leurs Capitaines par des titres d'honneurs, & ils les appellèrent nobles, pour les distinguer du simple peuple. La noblesse de la cloche, est celle qu'acquièrent les Maires & Échevins de quelques villes, comme de Lyon, Bourges, Angers, Poitiers, la Rochelle, &c. C'est un privilège des Verriers, de ne point déroger à la noblesse. On déroge à la noblesse en éxerçant un métier, ou un art méchanique. Par un Édit de 1669 le Roi a déclaré que l'on ne déroge point par le trafic, pourvu que l'on ne vende point en détail. On a renouvellé cet Édit depuis quelque temps. En Bretagne, un noble ne déroge jamais à sa noblesse par le trafic ; il en recouvre tous les droits & les avantages, dès qu'il cesse de trafiquer ; & on dit que pendant ce temps-là sa noblesse dort. Ceux qui ont perdu le privilège de noblesse par des actes dérogeans, peuvent se faire réhabiliter en obtenant des lettres du Roi. Une femme déroge à la noblesse en épousant un homme roturier ; mais elle recouvre son privilège de noblesse en déclarant, après son veuvage, qu'elle entend désormais vivre noblement. | |
Noce |
T. n. f. Fête, réjouissance qu'on fait aux épousailles, repas qu'on donne à ses parens & amis en se mariant. L'Avent & le Carême ne sont point des temps à faire noces. Noces, au pluriel, signifie aussi le mariage. Un présent de noces est un présent qu'on fait aux mariés pour honorer leur mariage. Épouser en premières ou en secondes noces. Ce que le Droit civil appelle donation en faveur de noces, augment de dot, ou donatio propter nuptias, est ce que l'on appelle douaire, en pays coutumier |
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Nore
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T. n. f. Belle-fille ou bru dans quelques coutumes, notamment celles de la Charente. | |
Oncle |
T. n. m. Terme relatif. Troisième degré de parenté à l'égard des ascendans : le frère du père, ou de la mère, de celui auquel on le rapporte. L'oncle, le neveu, & la niéce sont termes opposés relativement. Nous n'avons point de mot unique comme les Latins, pour signifier l'oncle de père, & l'oncle de mère. Les oncles paternels sont les frères du père. Les oncles maternels sont ceux du côté de la mère. Grand-oncle est celui qui est frère du grand-père, ou de la grand-mère. Ce mot s'étend à tous les autres ascendans en ligne collatérale. Oncle à la mode de Bretagne, est celui qui a le germain sur un autre. Un tel & mon père étoient cousins germains, & il est mon oncle à la mode de Bretagne. | |
Onomastique
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Etude, science des noms propres (et spécialement des noms de personnes). Voir Anthroponymie. | |
Orbus
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orphelin | |
Paléographie |
Science qui étudie les écritures anciennes sur toutes sortes de supports comme les inscriptions, les sceaux, les monnaies, les parchemins, les papiers et de toutes époques | |
Parâtre |
T. n. m. Beau-père. Ce mot s'est dit quelquefois pour signifier un beau-père maltraitant les enfans que sa femme avoit d'un premier lit, de même qu'on appelle Marâtre, la belle-mère qui maltraite les enfans que son mari a d'une première femme. Ce mot est dans plusieurs Coutumes, mais à présent il est de peu d'usage. | |
Parcellaire
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Registre cadastral qui recense toutes les parcelles d'une communauté, le plus souvent par ordre topographique. | |
Parentage |
T. n. m. Nom collectif, qui se dit de tous les parens ensemble. Le parentage étoit assemblé à la cérémonie de ses noces. Il signifie quelquefois seulement l'origine. Cet homme est de haut parentage. Il vieillit. | |
Parenté |
T. n. f. La
parenté est le lien qui se trouve entre les personnes
qui descendent d'une même souche. La parenté en
ligne directe est celle des ascendans & des descendans. Les enfans,
les petits-enfans, les arrière-petits-enfans sont parens en ligne
directe de leurs ascendans, c'est-à-dire, du père, de l'aïeul,
& du bisaïeul, comme ceux-là sont parens en ligne directe
de leurs descendans. La parenté en ligne collatérale
est celle des frères, de l'oncle, du neveu, de la nièce,
de la tante, & des cousins. Les éloignemens de parenté
s'appellent Degrés. Pour trouver en quel degré de parenté
l'on est, selon notre Droit François conforme au Canonique, il
faut compter en ligne directe autant de degrés qu'il y a de générations,
en remontant jusqu'à la souche commune, que l'on ne compte point
: de sorte, par éxemple, que le petit-fils est parent de son aïeul
ou grand-père, & de son aïeule ou grand-mère au
second degré. Le fils est par conséquent parent de son père
& de sa mère au premier degré. Pour trouver les degrés
en ligne collatérale, on ne monte que par l'une ou par l'autre
des deux colonnes ; & il y a autant de degrés qu'il y a de
générations, sans compter non plus la souche commune, Par
éxemple, PIERRE. PAUL 1. JACQUES 1. MARIE 2. FRANÇOISE 2. JULIEN 3. CHRISTOPHE 3. CÉSAR. 4. MAGDELÈNE 4. Pierre est la souche commune d'où descendent de générations en génération César & Magdelène ; ces deux derniers, suivant la computation canonique observée en France, sont parens au 4e degré ; suivant le Droit Romain, ils le seroient au 8e degré. |
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Parrain |
T. n. m. Celui qui tient &
lève un enfant sur les fonts de Batême, qui lui impose
le nom. On ne batise personne en cérémonie sans un parrain
& une marraine. Le parrain contracte une alliance spirituelle
avec les père & mère de l'enfant. On a aussi des parrains
& marraines en la Confirmation. Le nombre des parrains
a été réduit à deux ; car autrefois on en
prenoit tant qu'on vouloit. En France on en prenoit trois,
deux parrains & une marraine pour un garçon, un
parrain & deux marraines pour une fille. Les cloches qu'on
batise ont aussi des parrains & marraines. |
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Patriligne
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Quand la filiation est unilatérale et que la parenté est transmise aux enfants que par le père | |
Patrimonial |
T. adj. Qui vient de succession de père, mère, ayeul, &c. On ne peut disposer par testament des biens patrimoniaux, mais seulement de ses meubles & acquêts. C'est ce que nos Coutumes appellent autrement biens propres. Cet héritage est patrimonial, celui-là vient d'acquisition. | |
Patronymique
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T. adj. Les Grammairiens appellent noms patronymiques, des noms que les Grecs donnoient à une race, & lesquels étoient formés de celui qui en étoit le chef. Par éxemple, on appelloit Héraclides, les descendans d'Hercule. Les Romains appelloient ces noms gentilitia. Cela revient aux surnoms. Ainsi on appelle Bourbons, tous ceux de la branche Royale qui règnent aujourd'hui. |
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Pièce
d'archives |
Plus petite unité archivistique indivisible ; elle peut être constituée d'une ou de plusieurs feuilles (un contrat de mariage, une lettre, etc.), d'un cahier, d'un registre. | |
Polygame |
Celui qui a épousé plusieurs femmes, soit qu'il les ait eues ensemble, soit qu'il les ait eues l'une après l'autre. Le Polygame ne peut pas prétendre à l'Épiscopat. On le dit aussi en matière canonique de celui qui a épousé une veuve, & qui a besoin d'une dispense pour les Ordres sacrés. |
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Polygamie |
s. f. Mariage d'un homme avec plusieurs femmes, ou d'une femme avec plusieurs hommes en même temps. La polygamie est défendue chez les Chrétiens : elle étoit tolérée chez les Juifs pour la dureté de leur coeur. Seldenus a prouvé que la pluralité des femmes a été permise presque par tout le monde. Les Empereurs Théodose, Honorius & Arcadius la défendirent l'an 393. par une loi expresse. Avant ce temps-là elle étoit assez fréquente dans tout l'Empire, & sur-tout parmi les Nations de l'Orient. Les Romains, plus sévères dans leurs moeurs, ne l'avoient point pratiquée. Marc-Antoine le premier s'émancipa à prendre deux femmes. L'Empereur Valentinien I. par un Édit permit à tous les sujets de l'Empire d'épouser plusieurs femmes. On ne remarque point dans l'Histoire Ecclésiastique que les Évêques se soient récriés contre cette loi en faveur de la polygamie, que l'Empereur mit le premier en exécution. L'exemple des Patriarches est l'argument le plus pressant pour justifier la polygamie. La prohibition de la polygamie est une loi positive, de laquelle on peut être dispensé, par la souveraine nécessité. |
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Primogenit
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Le premier-né ; les primogénits : les premiers engendrés. Synonyme d'aîné, qui s'emploie surtout pour désigner l'héritier légitime d'un prince souverain : on dira que le dauphin était le primogénit de France. Le droit d'aînesse ou de primogéniture, en usage sous l'Ancien Régime, avantageait l'aîné dans une succession. | |
Primogéniteur
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Notre premier ancêtre, fondateur de notre lignée et dont nous ne connaîtrons sans doute jamais l'identité | |
Probans
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Celui qui fait sa généalogie ascendante. Autrefois, il s'agissait d'une personne devant donner des preuves de noblesse. Les généalogistes utilisent de préférence le terme "De cujus". | |
Puberté |
T. n.f. État des filles qui ont atteint l'âge de douze ans, ou des garçons, celui de quatorze. On appelle la pleine puberté, l'âge de dix-huit ans. L'âge de puberté est une majorité naturelle pour contracter mariage. |
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Puîné
|
Tout enfant né après l'aîné, à l'exception du benjamin. On disoit autrefois maisné, pour né après, comme on disoit ainsné pour dire né auparavant. |
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Pupille |
T. n.m. Fille au dessous de douze, ou garçon au dessous de quatorze ans ; impubère ; qui est sous l'autorité d'un Tuteur. Par le Droit, on donnoit un Curateur aux mineurs ; & on cessoit de les appeller pupilles. Une fille pupille ne se peut marier sans l'autorité du Tuteur. Un Tuteur est obligé en son nom de payer les intérêts des deniers oisifs de son pupille. Les Tuteurs peuvent tout pour leurs pupilles, & ne peuvent rien contre eux. Dans les pays coutumiers on appelle les mineurs pupilles, jusqu'à leur majorité. | |
Quartier
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Synonyme d'ancêtre qui à l'origine ne s'employait que pour la noblesse. Il existe deux façons de compter l'ancienneté et donc la qualité de la noblesse. Le premier, le compte par degré, consiste à remonter la filiation masculine, de degré en degré, jusqu'à l'ancêtre premier. Le second, le compte par quartier, prend en compte et la filiation masculine et la filiation féminine. Le premier système était utilisé en France. La noblesse n'étant transmise que par l'homme, le mariage d'un noble avec une roturière était facilité, celle-ci n'influant en rien sur la transmission de la noblesse. L'inverse, naturellement, n'était pas vrai. Le second système, celui de l'Europe centrale, tenait compte de la qualité nobiliaire de la femme, au même titre que celle de l'homme. Il n'est pas étonnant que l'usage s'en soit répandu en France au XVIIIe siècle, période qui voit la noblesse se raidir sur ses privilèges et exiger des preuves de noblesse particulièrement rigoureuses. | |
Quenouille |
T. n.f. Se dit figurément en terme de Généalogie pour signifier la ligne féminine. Les Royaumes d'Espagne & d'Angleterre tombent en quenouille ; c'est-à-dire, les femmes y succèdent à la Couronne. Celui de France ne tombe point en quenouille. On le dit par extension, lorsque les femmes sont maîtresses dans un ménage, où les plus habiles. | |
Régime
matrimonial |
Ensemble des règles gouvernant les intérêts pécuniaires des époux | |
Enseesépoux |
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Registre
d'état civil |
Registre tenu par un civil et servant à l'enregistrement de la naissance, du mariage et du décès des citoyens | |
Registres
paroissiaux |
Ensemble des actes de baptême, mariage et sépulture (B.M.S.) jusqu'en 1792. Appelés aussi "registres de catholicité" car il ne concernent que les adeptes de la religion catholique. Il est rare d'en rencontrer datant d'avant 1600 car l'exemplaire unique des époques antérieures a dû traverser l'histoire en évitant les rongeurs, les insectes, les incendies, les pillages, l'humidité et surtout l'indifférence. Ils contiennent les actes de baptêmes, mariages et sépultures d'où l'abréviation de BMS. Ils étaient rédigés par les prêtres au niveau de chaque paroisse | |
Remué
de germain |
Expression qui signifie "cousin issu de germain" | |
Révolution
& Mariage |
La loi du 13 fructidor
an VI (jeudi 30 août 1798) décréta que les mariages
devaient être célébrés au chef-lieu de district
(transformé en chef-lieu de canton), et seulement les décadis.
(Les mois sont de 30 jours divisés en 3 fois 10 jours, le dernier
de ces 10 jours est similaire au dimanche) Les articles 9 et 13 de la loi du 18 pluviôse an VIII (vendredi 7 février 1800) rétablirent la célébration dans les communes. C'est donc, avec le décalage des courriers et des retards possibles à l'application, du 22 septembre 1798 au 26 juillet 1800 que dura cette particularité |
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Série |
Subdivision de classement identifié par une lettre. Ensemble d'archives déterminé de manière conventionnelle soit d'après la matière (ex : série O consacrée à l'administration communale), soit d'après la période (ex: série L consacrée à l'ensemble des fonds administratifs et judiciaires du département pendant la période révolutionnaire), soit d'après la provenance | |
Sigillographie |
Science qui étudie les sceaux et les diverses marques apposées, comme signes authentiques ou personnels sur les actes publics ou privés | |
Source |
Unité matérielle distincte (par la date, par le lieu, par l'auteur, ) renfermant un renseignement | |
Table
(cadastre) |
Classement alphabétique des propriétaires. Dans les compoix languedociens, les nobles figurent à la lettre N, et les possesseurs encore indivis après décès sont à la lettre H (héritiers). | |
Tables
décennales |
Relevé du contenu (alphabétique, décennal) d'après les tables annuelles, Ces tables étaient réalisées au greffe du Tribunal | |
Tables
filiatives |
Relevé du contenu des registres d'état-civil avec les filiations | |
Tante |
T. n.f. Terme relatif. Soeur de mon père, ou de ma mère. On le dit aussi de la femme qu'a épousé le frère de mon père, ou de ma mère : ce qui fait la distinction des tantes paternelles, ou maternelles. Grande-tante, est celle qui a les mêmes qualités à l'égard de mon ayeul, ou de mon ayeule. Les filles orphelines sont mises à la garde de leurs tantes. | |
Terrier |
Registre contenant le dénombrement des particuliers qui relevaient d'une seigneurie avec leurs obligations, et leurs redevances. Sous l'ancien régime la grande difficulté était leur mise à jour. Des édit ont tenté de la réglementer en instituant dans certaines provinces une obligation de mise à jour tous les 20 ans (Auvergne, Bourbonnais, Lyonnais, Forez, Beaujolais, Mâconnais). A Paris, et dans les autres provinces la mise à jour ne devait s'effectuer que tous les 30 ans. | |
Toponymie |
Etude linguistique et historique de l'origine des noms de lieux. | |
Transcript |
T. n.m. Copie d'un acte inséré dans un autre. | |
Trigamie |
T. n.f. Troisièmes nôces, troisième mariage. État d'un homme ou d'une femme qui ont été mariés trois fois. La trigamie n'étoit autrefois permise qu'à ceux qui n'avoient point d'enfans des deux premiers lits, & n'avoient que 40 ans. | |
Tuteur |
T. n.m. Qui est élû pour avoir soin de la personne & des biens des enfans qu'un père, ou une mère ont laissés en bas âge. Par la Coutume de Normandie, le père est tuteur naturel de ses enfans. Celui qui est nommé tuteur ou par testament, ou par les parens, se peut faire décharger, s'il a cinq enfans vivans, s'il est chargé d'une autre tutelle considérable, s'il est mineur de 25 ans ; s'il est Prêtre, ou Régent dans une Université ; s'il a des procès avec les mineurs, ou s'il a eu des inimitiés capitales avec le père des mineurs. | |
Utérin |
T. adj. Qui concerne le ventre des femmes, ou la matrice. On appelle frères utérins, ou soeurs utérines, ceux qui sont nés d'une même mère, mais de deux lits, & de pères différens. | |
Vernaculaire |
Du latin « vernaculus » indigène, domestique. = du pays, propre au pays. Une langue vernaculaire nest parlée quà lintérieur dune communauté. Un bâtiment vernaculaire est celui qui appartient à un type communément répandu dans une zone donnée, à une époque donnée. | |
Veuvage |
T. n.f. État des personnes qui ont perdu leur femme, ou leur mari. Une femme pendant son veuvage jouit de tous les priviléges qu'avoit son mari. | |